Complaintes en Breton = Gwerz

Une question sur le besoin de se plaindre.
Nous savons tous (et toutes ) que l'administration est lourde, fastidueuse et tout autre qualificatif abaissant.
La question que j'ai envie de poser est la suivante:
Comment vous vous ressentez quand vous emettez des qualificatifs destructeur sur des organismes qui malgré tout ces décharges de violences, ne changeront pas ?

Je sais, certaines et certains vont dire, "cela permet de me défouler, de vider mon sac, etc). En ce qui me concerne, si je suis vraiment contre quelque chose "je ne fais pas". Par exemple, je ne cotisais pas au caisse imposé par l'URSAAF, sous prétexte d'obligations de concurrence. Mais je ne me pleignais pas, je préférais construire et préfère toujours construire.

Je pense sincérement que se plaindre ne fait pas avancer les choses, sauf si cela vous permet de bien vous amenez a vos réelles ressentit.

Le fait de se plaindre contre des institutions:
Etes vous prêtes et prêts à lutter contre de manière effectives ?
ou bien
pour le reste, je lance la discussion.

(Pas de la filo sa)

J'ai lu récemment que lorsqu'une personne se cogne, elle supporte mieux la douleur en disant des grossièretés que celle qui ne dit rien et souffre en silence (si si, sérieuse étude réalisée par nos voisins d'outre-manche)
c'est peut-être pareil pour ce qui ne nous plait pas, cela nous aide à mieux l'accepter

bah vi, faut bien trouver une explication au comportement humain lol

Personnellement, me plaindre juste pour le plaisir de le faire, je n'aime pas !
Je me plains, bien sûr, mais j'essaye de ne pas en abuser et surtout qu'au bout du compte que ça puisse être constructif.
Quand on expose un problème (privé ou pro) que l'on rencontre à d'autres personnes, ça permet de savoir si l'on est un cas isolé ou non, de profiter de l'expérience des autres et il y a toujours au moins une personne qui pourra nous aider à relativiser, voire à trouver une solution.
J'estime que l'on a tous le droit de se plaindre mais je ne supporte pas les gens qui geignent sans jamais rien faire pour changer la situation de laquelle ils se plaignent.

Tel Shrek en train de rôter grassement, je dis :
"C'est mieux dehors que dedans" !
L'étude sur les jurons après un coup (de marteu par exemple), je la connais et c'est vrai. C'est une substance du cerveau qui se dégage, un truc dans ce style. D'ailleurs, vous, les mamans qui ont connus les joies de l'enfantement... souffler, râler, crier, ça résoud pas le problème mais ça fait du bien.
Il faut juste faire attention que ça ne devienne pas un fonctionnement.
Avec les administrations, je reste très courtoise car je dépend de leur bon vouloir et pour avoir connu un homme qui y bossait, je sais qu'ils peuvent faire la pluie et le beau temps suivant notre conversation.
Se plaindre, ça sert à rien... mais ça fait un bien fou !!!